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Arbre Monde

 

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Yggdrasil ou Yggdrasill est l'Arbre du Monde dans la mythologie nordique. Son nom signifie littéralement « destrier du Redoutable », le Redoutable (Ygg) désignant le dieu OdinSur lui reposent les neuf royaumes :

1 Ásgard ou Asaheim, royaume des Ases 
2 Vanaheim, royaume des Vanes 
3 Álfheim, royaume des elfes de lumière 
4 Midgard ou Mannheim, royaume du milieu, royaume des hommes 
5 Jötunheim, royaume des géants 
6 Svartalfheim, royaume des elfes obscurs dans lequel vivent les dökkalfars (elfes sombres) 
7 Niflheim, royaume des glaces où résident ceux qui sont morts de maladie ou de vieillesse 
8 Muspellheim, royaume du feu 
9 Helheim ou Nibelheim, royaume des morts ou résident les personnes mortes de maladie ou de vieillesse.

Yggdrasil2

Il existe des variantes à cette répartition. Il existerait un autre royaume pour les nains, Nidavellir ; et selon certains textesHelheim et Niflheim ne feraient qu'un. En effet, on apprend dans l'Edda que Hel, fille de Loki hérita de la part d'Odin de Niflheim, royaume originel de la glace, où elle aurait bâti neuf grandes demeures. Niflheim et Helheim sont ainsi liés sous un seul et même nom: Niflhel. On trouve notamment ce nom dans l'épisode de la naissance de Sleipnir, lorsque Thor massacre le géant qui s'était fait passer pour maître ouvrier auprès des Ases pour obtenir la main de Freyja ainsi que le Soleil et la Lune : "...bien plutôt, il lui refusa [Thor] l'entrée au Jötunheim car, au premier coup [de Mjölnir] qu'il lui asséna, il lui mit le crâne en miettes et l'envoya tout en bas, au-dessous de Niflhel." Cependant, il est également possible que Helheim soit le royaume des morts mais dans ce cas, la traduction de Niflhel qui donne "Hel Sombre" (Nifl, étant associé à la brume) signifierait que ce royaume se trouve encore plus bas que Helheim.

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Yggdrasil est représenté comme un immense frêne avec trois racines reliant trois mondes différents (Ásgard, Midgard et Niflheim). La première racine provient de la source de Hvergelmir, située en Niflheim. Un dragon, Nídhögg, garde jalousement cette source et ronge la racine. La deuxième naît dans la fontaine de Mímir, située en Jötunheim. Cette fontaine est censée contenir la source de toute sagesse. Elle est gardée par un géant et abrite la tête du dieu Mímir qui détient les secrets de l'univers. Enfin, la troisième racine provient du puits d'Urd, en Asgard, lequel puits est gardé par trois Nornes, de vieilles sorcières très sages et craintes par les dieux, car tissant la destinée, à laquelle même les dieux sont soumis.

Yggdrasil est aussi l'hôte d'autres personnages. Un aigle, Hræsvelg, est perché dans ses branches et un faucon, Vedrfölnir, est perché entre ses yeux. La chèvre, Heidrun, vit près du sommet de l'Arbre, et se nourrit de ses feuilles. Le cerf Eikthyrnirbroute aussi les rameaux et de ses cornes ruisselle l’eau qui tombe dans Hvergelmir. Finalement, un écureuil, Ratatosk, court sans cesse dans l'Arbre, ne cessant de semer la discorde entre le dragon Nídhögg et l'aigle.

En dépit de l'importance prépondérante qu'il occupe dans la mythologie Nordique, l'origine de l'arbre des mondes est actuellement inconnue en dehors du fait que ce soit le premier de tous les arbres.

C'est en restant pendu à une branche d'Yggdrasil, percé d'une lance, durant neuf jours et neuf nuits qu'Odin découvrit le sens des runes.

Le nom de ces mondes se terminent par le suffixe heimr (royaume, monde) ou dans certains cas gardr (enclos). Dans le deuxième cas, il existe toujours un lieu avec le même nom situé au centre du monde. Les recherches actuelles se basant sur les sources les plus anciennes suggèrent que les neuf royaumes avaient tous autrefois un nom en heim (Midgard étant alors appelé Mannheim et Asgard Godheimr). La confusion serait venue de certains auteurs confondant les lieux de certains mondes avec les mondes eux-mêmes.

À l'exception de Midgard (le monde des hommes) qui représente l'équilibre, les huit autres royaumes peuvent être regroupés par paires de principes opposés.

Yggdrasill

Yggdrasill

 

Irminsul (allemand Irminsäule, Vieux saxon Irminsûl : "grande ou puissante colonne") était soit un arbre – plus précisément un frêne – soit un tronc totémique sculpté, dédié à une divinité saxonne (teutonique) de la guerre, nommée simplement Irmin. Il est connu chez les anciens Saxons, à la fin du VIIIe siècle.

L'arbre Monde, ou « pilier du monde » est un élément de la cosmogonie germanique qui symbolise l'union de l'Homme et du Cosmos (des dieux avec la meilleure matière) et qui est le lien qui unit la Terre et le Ciel. C'est à cet arbre qu'Odin (germanique Woden) resta suspendu neuf jours et neuf nuits, encore selon la mythologie scandinave et l'Edda, accomplissant ainsi un sacrifice. Il y apprit le secret des runes et fut ressuscité.

La popularité de ce mythe auprès des anciens Saxons est par ailleurs attestée chez les Anglo-Saxons du haut Moyen Âge, notamment à travers nombre de représentations qui mêlent mythes germaniques et religion chrétienne et qui associent Odin / Woden (aussi appelé Wotan) au Christ sur la Croix (notamment la Croix de Ruthwell). Finalement, sur l'existence de l'arbre sacré – ou de l'idole : sa nature exacte n'est pas tranchée – Irminsul, on sait en réalité très peu de choses. À la fois symbole de la résistance du paganisme saxon et lieu de réunion des Païens qui lui apportaient une offrande après chaque victoire, Irminsul fut coupé ou abattu en 772 sur l'ordre du roi des Francs, Charlemagne. Ce dernier s'employait alors à soumettre et à christianiser la Saxe païenne : ses campagnes, sanglantes, durèrent près de trente ans. Irminsul était situé près du château d'Eresburg, à Paderborn, dans l'Allemagne actuelle. Il est souvent rapporté que Charlemagne se moquait de la croyance des Saxons selon laquelle Irminsul empêchait le ciel de leur tomber sur la tête, et qu'il vit ainsi une raison de s'y attaquer pour discréditer ses adversaires. Un équivalent d'Irminsul serait l’if sacré d’Uppsala, en Suède. Il est d'autre part connu que certains nobles saxons opposés à Charlemagne se réfugièrent au Danemark (voir Widukind)...


 

Je vous encourage à lire les liens ci-après :

 

Irminsul (Guelpa)guelpa.pdf (119.71 Ko)

 


 

Irminsu1irminsu1.pdf (333.42 Ko)

Irminsu2irminsu2.pdf (289.44 Ko)

Irminsu3irminsu3.pdf (250.37 Ko)

Irminsu4irminsu4.pdf (278.57 Ko)

Irminsu5irminsu5.pdf (250.4 Ko)

Irminsu6irminsu6.pdf (302.6 Ko)

Irminsu7irminsu7.pdf (178.81 Ko)

Irminsu8irminsu8.pdf (601.03 Ko)

Irminsu9irminsu9.pdf (564.88 Ko)

 


 

Yggdrasilyggdrasil.pdf (29.85 Ko)


 

Arbres sacrés 1/3arbres-sacres-1.pdf (283.39 Ko)

Arbres sacrés 2/3arbres-sacres-2.pdf (318.49 Ko)

Arbres sacrés 3/3arbres-sacres.pdf (296.52 Ko)


 

 

Catégories

  • Ask et Embla

     

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    Merci à l'excellent site ci-dessus pour le texte ci-après

     

    Depuis la création du blog, je n’ai de cesse de faire des allers-retours dans diverses mythologies. quelques pages abordent la mythologie nordique : un article fut consacré au frêne Yggdrasil, d’autres évoquaient Odin ou Baldr.

    Afin de vous présenter Ask et Embla, le premier couple d’humains créé par les Dieux, il me paraissait important de revenir sur la chronologie de cette fresque, où vous  le verrez, le destin de l’humanité fut intimement lié à celui des arbres.

    « Le cosmos doit sa cohérence et sa solidité à un axe quasi inébranlable. Il s’agit d’un arbre gigantesque, un frêne askr (mais comme il nous est présenté toujours vert, certains auteurs parlent d’un if). Son nom est Yggdrasil, il est l’arbre-centre du monde, le support de l’Univers qu’il répète, résume et symbolise. Nous admirons sa majesté et sa puissance, mais nous le savons menacé comme le monde qu’il soutient. »

    Au tout début était le Ginnungagap “le vide béant” :

    C’était au premier âge
    Où il n’y avait rien,
    Ni sable, ni mer,
    Ni froides vagues.
    De terre il n’y avait pas
    Ni de ciel élevé.
    Béant était le vide
    Et d’herbe nulle part.


    (Völupsa, strophe 9, trad. Régis Boyer,
    la religion des anciens scandinaves, pp-52&169.)

    Mais ce vide béait entre les deux mondes, Niflheim, la sphère du froid et de l’humide au nord, et Muspellheim, la zone de la chaleur, de la sécheresse au sud. La rencontre de ces deux éléments opposés va faire surgir le monde. Des glaces tombées de Niflheim et du feu provenant du Muspellcheim naît le géant hermaphrodite Ymir. C’est lui qui va, avec les membres de son corps, constituer l’univers.
    Puis Ymir, en dormant, préside à la naissance de deux êtres, l’un masculin, l’autre féminin, tandis que des ses pieds il engendre un fils. Au bout de deux générations, apparaît la première triade de dieux, Odin, Vé et Vili.

    « Odin, Vili et Vé sont aussi à l’origine de la création de l’homme. Ayant trouvé deux souches d’arbre le long du rivage de la mer, ils les façonnèrent pour former deux êtres humains (Ask : le frêne, et Embla : orme ou sarment de vigne). Odin leur donna le souffle et la vie, Vili l’intelligence et le mouvement, Vé l’apparence, la parole, l’ouïe et la vue. Ils leur donnèrent aussi des vêtements, et les nommèrent Ask et Embla. »

    Toutefois, dans la Völupsa, c’est une triade de dieux différente qui crée les premiers êtres humains : si Odin en fait toujours partie, Vili et Vé sont remplacés par Hoenir et Lodur.

    Ils n’avaient pas d’esprit,
    Ils n’avaient pas de sens,
    De sang ni de son,
    Ni de saines couleurs,
    Odhinn leur donna l’esprit,
    Hoenir leur donna le sens,
    Loedhir donna le sang
    Et les saines couleurs.


    (Völupsa, strophe 18, trad. Régis Boyer, – la religion des anciens scandinaves, p-48.)

    « Les dieux, comme les humains, entrent dans l’âge du fer, dans le temps qui s’écoule irrémédiablement, ils sont placés devant la perspective de la catastrophe finale. Celle-ci est inéluctable. L’attente devant la fatale issue est inaugurée par l’injuste mort de Baldr. »

    « Les trois coqs chantent frénétiquement. Le loup Fenrir secoue la chaîne que bientôt il réussira à rompre. Nous sommes arrivés jusqu’à l’époque du Raganarök, le “Jugement” ou “le Destin des puissances. »
    Un hiver affreux s’établit sur l’univers (Fimbulvetr). Le soleil et la lune sont engloutis. Le grand arbre Yggdrasil est ébranlé. Puis c’est la libération des monstres, les Géants ont franchi l’Océan sur un navire fait des ongles des morts. Le grand serpent qui soutient le monde, Midhgardhsormr se secoue et sort de la mer, il provoque une inondation générale.”

    « Non seulement le monde des humains est voué à l’anéantissement, mais la demeure des dieux est directement menacée. Le géant Surtr, à la tête de ses troupes, s’engage sur le pont-arc-en-ciel Bifröst. C’est le combat final, Odin est tué par le loup Fenrir ; Freyr subit le même sort, Surt a raison de lui. »

    Forces de l’ordre et hordes adverses se massacrèrent, Thorr et Midgardhsorm s’entretuent. Le feu est seul vainqueur.

    Le soleil s’obscurcit
    La terre sombre dans la mer.
    Les luisantes étoiles
    Vacillent dans le ciel.
    Ragent les fumées,
    Ronflent les flammes.
    Une intense ardeur
    Joue jusqu’au ciel.


    (Völupsa, strophe 57, trad. Régis Boyer, les religions de l’Europe du nord, p-489.)

    « Le cataclysme n’est pas irrémédiable, la boucle se referme et le cycle recommence. Partis d’un âge d’or et nous revenons vers un âge d’or. L’humanité n’a pas été complètement détruite. Un couple d’humains Lif (”vie”) et Lifthrasir (”vivace”) qui s’était réfugié dans les racines d’Yggdrasil,  a survécu et permettra au monde de se repeupler d’humains. »

     


     

    17 - Jusqu'à ce que trois Ases

    Sortissent de la troupe,

    Puissants et bienveillants :

    Revenant à la maison.

    Trouvèrent sur le sol,

    De peu de force doués,

    Askr et Embla

    Privés de destinée.

    Aegishjalmur

    18 - Ils n'avaient pas d'esprit,

    Ils n'avaient pas de sens,

    De sang ni de son

    Ni de saines couleurs ;

    Odinn donna l'esprit,

    Hoenir donna le sens,

    Lodurr donna le sang

    Et les saines couleurs.

     

    Cliquez sur Völuspa pour l'intégralité (strophe 1 à 66)

     

  • Líf et Lífþrasir

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    Le dernier couple d'humains survivants de Ragnarök

     

    Dans la mythologie nordique, Líf (Vie) et Lífþrasir (Ardent de vivre ou Vie tenace, parfois aussi Désir de vie) sont le dernier couple, respectivement femme et homme, survivants à la fin du monde prophétique, le Ragnarök.

    Ils parviendront à se cacher dans le bois de Hóddmímir et à échapper aux flammes de Surt. Le couple repeuplera le monde renaissant lorsque Baldr l'aura fait reverdir.