Hof, Hörgr, Vé ?
Vé : Convoie l'idée de sacré actif, de pratique cultuelle (voyez l'allemand actuel Weihnacht, "Noël", ou Weihgabe, "offrande"). Régis Boyer. Se rapporter à son excellent dictionnaire ci-dessous et page 829 à propos des Temples.
Le Hof : (panthéon) nordique n'est pas aussi figé que celui de la mythologie grecque, les nombreuses différences de traditions locales ne permettent pas de définir un rôle très précis aux dieux (nombreuses hypostases). Ce panthéon a en outre la particularité d'être constitué de deux familles de dieux, les Ases et les Vanes, vraisemblablement apparues à deux époques différentes et amalgamées au tout début de l'Antiquité nordique, avant le iie siècle av. J.-C.. Les dieux les plus anciens, les Vanes, sont des dieux de la nature, de la fécondité et de la prospérité. Les Ases, plus récents, sont des divinités plus typiquement indo-européennes, et en cela plus proches des dieux gréco-romains, tel Hermód, associé à Hermès/Mercure, et Odin, parfois associé à Zeus/Jupiter. Certains dieux, primitivement majeurs, ont peu à peu été délaissés au profit d'autres, tel Týr, dieu associé à la guerre et à la justice, supplanté par Odin.
Le Hörgr : Un hörgr (vieux norrois, pluriel hörgar) ou hearg (vieil anglais) est un type autel site ou culte, pouvant être constitué d'un tas de pierres, utilisé dans le paganisme nordique, par opposition à une salle couverte utilisée comme un temple (Hof). The Old Norse terme est attesté à la fois dans l'Edda poétique et de l'Edda en prose, dans les sagas islandaises, la poésie scaldique, son apparenté vieil anglais dans Beowulf. Le mot se reflète également dans divers noms de lieux (dans les toponymes anglais comme herse), souvent en relation avec les divinités germaniques. Vieux norrois hǫrgr «autel, sanctuaire», vieil anglais de "sainte Grove; temple, idole». ancien haut allemand harug continuent un proto-germanique * harugaz,peut-être apparenté avec celtique insulaire carrac "falaise". Le terme hörgr est utilisé à trois reprises dans les poèmes recueillis dans l'Edda poétique. Dans une strophe au début du poème Völuspá, la völva dit que tôt dans le calendrier mythologique, les dieux se sont réunis à l'endroit de Iðavöllr et construit un hörgr et un Hof.
Ci-dessous un document intéressant mais en anglais :
hof-horgr-ve.pdf (426.05 Ko)
Catégories
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Irminsul, Yggdrasil, l'Arbre Sacré.
Forn Siðr est notre ancienne "croyance"
Odin/Wotan, Thor, Nerthus/Freyja, Freyr... sont nos dieux,
Le Blot, la Vénération,
la Völva, la Prêtresse, le trait d'union,
Le Goði, le petit prêtre,
la Forêt en est le Temple.
L'Anneau des Serments, notre Honneur, nos Droits et Devoirs
- La Racine de Seydr -
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Des siècles d'absence,
Perdu dans l'amnésie provoquée.
Les limbes accouchent dans l'idée d'un Hof déserté.
Le Vé est là.
Il attend.
L'Accoucheur glane ses Âmes fidèles au grès du Vent du Nord.
Le Grand Ase veille, épie, susurre à l'enclume, tout en jouant aux osselets prés du Hörgr
- La Racine de Seydr -
Ils peuvent s'élancer de l'Arbre et venir jusqu'à vous... Mais pour atteindre les racines il vous faudra donner de votre temps, de votre sève, contenus dans la graine de Vérité.
Les quelques termes ci-après vont vous donner un premier aperçu de votre passé. Le germe du re-nouveau est là. A vous de vous investir pour que, du germe, il atteigne l'allure imposante d'un Arbre remarquable, cet Irminsul, l'Yggdrasil, notre symbole sacré. Forn Sidr est la "religion"... Odin/Wotan, Thor, Nerthus/Freyja, Freyr... nos divinités ou héros divinisés. Un monde décrit dans les Sagas, les Eddas et les poésies scaldiques, monde qui vous transmettra fierté, caractère et rage de vivre pour faire face au désordre actuel et à venir.
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« Quelque part au monde il y a encore des peuples et des hordes, mais pas chez nous, mes frères : là il y a des États.
État ? Qu’est-ce que cela ? Eh bien ! Ouvrez vos oreilles, car je vais vous dire comment je vois la mort des peuples.
État, ainsi s’appelle le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement, et ce mensonge bave de sa bouche : « Moi, l’État, je suis le peuple. »
Quel mensonge ! Ceux qui fondèrent les peuples étaient des créateurs et ils surent suspendre une foi et un amour au dessus d’eux; ainsi furent-ils des serviteurs de la vie.
Mais ceux qui tendent des pièges à la multitude et les appellent « État » sont des destructeurs : c’est un glaive et cent convoitises qu’ils suspendent au-dessus d’eux.
Là où il y a encore quelque chose qui mérite le nom de peuple, on ne comprend pas l’État et on le hait comme le mauvais oeil et comme une insulte aux bonnes mœurs et aux droits. Je vous donne ce signe : chaque peuple parle son propre langage sur le bien et sur le mal, un langage que le voisin ne comprend pas. Il s’est inventé ce langage à travers l’évolution des mœurs et des droits.
Mais l’État ment dans toutes les langues sur le bien et le mal. Quoi qu’il dise, il ment ; et quoi qu’il possède, il l’a volé. »(Nietzsche. Ainsi parlait Zarathoustra)