Blog en Nord

 

Archeologie

Seydr

Histoire

Litterature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La plupart des Européens partagent des ancêtres récents

Par Le 23/06/2016

 

La proximité génétique entre les européens est plus forte que ce qui était supposé jusqu'ici, révèle une vaste étude menée sur le génome de 2257 individus d'origine européenne.

Prenez deux Européens au hasard, qu'ils soient Français, Serbes, Finlandais ou Italiens : si l'on remonte dans l'arbre généalogique de ces deux individus sur les 1500 dernières années, il est probable que ces deux individus aient de 2 à 12 ancêtres en commun. Et si l'on remonte sur 2500 ans, alors le nombre d'ancêtres en commun grimpe à... 100 environ !

Ce résultat, issue d'une vaste étude menée sur 2257 personnes d'origine européenne, révèle que les populations vivant en Europe sont génétiquement reliées d'une façon plus étroite que ce qui était supposé jusqu'ici. L'étude, intitulée "The Geography of Recent Genetic Ancestry across Europe" et publiée le 7 mai 2013 dans la revue en libre accès PLoS Biology, a été menée par Peter Ralph et Graham Coop (Université de Californie, États-Unis), deux experts en génétique des populations.

La principale force de cette étude réside dans la méthodologie utilisée par Peter Ralph et Graham Coop : elle consiste à mesurer la longueur des segments d'ADN partagés entre plusieurs individus, pour en déduire leur degré de parenté. Résultat : il est alors possible de révéler, pour un individu donné, les lignées paternelle et maternelle dont il est issu, ce qui permet alors de dresser un panorama précis de son ascendance sur des périodes récentes, de 500 ans à 3000 ans.

Jusqu'ici, les grandes études génétiques menées sur l'ascendance humaine permettaient seulement, pour un individu donné, de mettre au jour l'une ou l'autre de ses deux lignées : sa lignée maternelle, via l'analyse des séquences d'ADN mitochondrial (uniquement hérité de la mère), ou bien sa lignée paternelle avec l'analyse du chromosome Y, que les hommes héritent de leurs pères. Des méthodologies certes capables de capturer efficacement les grands traits de l'histoire humaine, comme la migration d'Homo sapiens hors d'Afrique (personnellement, hypothèse très discutable) et son arrivée en Europe et en Asie, mais incapable en revanche d'informer finement sur l'ascendance récente des individus.

Parmi les données issues de l'étude menée par Peter Ralph et Graham Coop, on peut citer quelques résultats surprenants. Comme par exemple le fait qu'un habitant de Grande-Bretagne a une probabilité plus importante de partager des ancêtres proches avec un Irlandais qu'avec un autre habitant de Grande-Bretagne. Un paradoxe qui, selon les auteurs de l'étude, est le signe typique d'un mouvement migratoire de nature asymétrique, c'est-à-dire au cours duquel un petit groupe d'individus (ici, les Irlandais) décident de migrer, à un moment de leur histoire, au sein d'une population plus large (les habitants de Grande-Bretagne).

Et c'est un paradoxe similaire que Peter Ralph et Graham Coop ont découvert en analysant le génome des Allemands. En effet, les deux généticiens ont constaté qu'un Allemand a plus de chance de partager des ancêtres génétiquement proches avec un Polonais qu'avec un autre Allemand. Là encore en raison d'un mouvement migratoire récent de nature asymétrique, comme pour l'exemple des Irlandais et des Britanniques. 
Les travaux de Peter Ralph et Graham Coop ont également mis en évidence des signatures génétiques d'événements clés de l'histoire européenne, comme la migration des Huns en Europe de l'Est au IVe siècle après JC. En effet, les deux généticiens américains ont découvert que les habitants d'Europe de l'Est partagent de nombreux ancêtres ayant vécu il y a 1500 ans environ, soit précisément à l'époque de la migration des Huns.

Quant aux Italiens, ils se révèlent surtout reliés aux autres populations européennes au travers d'ancêtres qui vivaient il y a plus de 2.000 ans. Une proximité génétique moins forte donc, dont l'une des explications pourrait être le relatif isolement géographique du pays, lequel partage peu de frontières communes avec ses voisins. Un phénomène équivalent a été observé chez les habitants de la péninsule Ibérique, qui comme les Italiens, semblent partager avec les autres populations européennes des ancêtres communs plus distants.

Notons enfin que les Français, s'ils partagent certes un peu plus d'ancêtres récents avec les autres populations européennes que les Italiens, les Espagnols et les Portugais, ont toutefois une proximité génétique avec les autres habitants européens moins élevée que ce qui est constaté pour la plupart des autres pays d'Europe.

Accueil

Poster

Par Le 02/05/2016

 

Preview3

Pierre du soleil

Par Le 24/04/2016

 

Un cristal islandais doté de propriétés uniques aurait permis aux navigateurs nordiques de s'orienter sans boussole.

La fabuleuse "pierre de soleil", qui aurait permis, selon les sagas scandinaves, aux navigateurs vikings de s'orienter même par temps couvert, n'est pas une simple légende, assurent des chercheurs qui démontrent son efficacité dans une étude publiée mercredi. On sait que les Vikings ont parcouru des milliers de kilomètres en direction de l'Islande et du Groenland, découvrant sans doute l'Amérique du Nordvers l'an 1000, bien avant Christophe Colomb. Mais leur capacité à naviguer sans boussole sur d'aussi longues distances, et dans des conditions très défavorables (nuit polaire, neige, etc.), reste encore un mystère. Outre leurs excellentes connaissances astronomiques et maritimes, ils auraient utilisé des "pierres de soleil", regardant au travers pour détecter la position exacte de l'astre invisible à l'oeil nu et en déduire ainsi le cap de leur navire. Les légendes qui les mentionnent ne donnent toutefois aucune indication quant à la nature de ces pierres fabuleuses, dont aucune n'a jamais été formellement identifiée dans les vestiges archéologiques.

5457360

Selon Guy Ropars, chercheur au Laboratoire de physique des lasers de l'université de Rennes-1, cette "pierre de soleil" ne serait autre qu'un "spath d'Islande", un cristal de calcite transparent relativement courant en Scandinavie et qui est encore actuellement utilisé dans certains instruments optiques. Ce cristal a en effet la propriété de "dépolariser" la lumière du Soleil, c'est-à-dire de la filtrer différemment selon la façon dont on oriente la pierre. Concrètement, si on regarde la lumière au travers du cristal, il produit deux "faisceaux" différents, l'un "ordinaire" et l'autre "dépolarisé". "Lorsque l'on tourne le cristal sur lui-même pour obtenir une position, si les intensités des deux images sont strictement égales, alors le cristal donne directement la direction du soleil", assurent Guy Ropars et son collègue Albert Le Floch.

Précision

Les rayons du Soleil qui nous parviennent sont en effet partiellement "polarisés", c'est-à-dire orientés dans un sens précis. "Lorsqu'on regarde le ciel au zénith, la lumière du soleil, qui au départ est non polarisée, tombe sur les molécules de l'atmosphère. Ces molécules se comportent comme de petits réémetteurs qui ne ramènent dans notre oeil que la vibration horizontale, perpendiculaire à la direction du soleil", expliquent les physiciens bretons. À l'aide de calculs théoriques très poussés confortés par une longue batterie de tests effectués avec leurs collègues canadiens et américains, ils en concluent que "la direction du Soleil peut être facilement déterminée, grâce à une simple observation fondée sur la différenciation entre les deux images" produites par le spath d'Islande.

"Une précision de quelques degrés peut être atteinte, même dans des conditions de luminosité crépusculaires", souligne l'étude, publiée dans la revue scientifique britannique Proceedings of the Royal Society A. Même sans avoir aucune connaissance scientifique sur la polarisation, les Vikings ont donc facilement pu observer les propriétés de ce cristal et s'en servir pour trouver le Soleil à coup sûr. Un cristal de calcite a été récemment trouvé à bord d'une épave britannique du XVIe siècle découverte au large de l'île anglo-normande d'Aurigny (Alderney en anglais). Une bizarrerie inutile étant donné que la boussole était connue des navigateurs européens depuis le XIIIe siècle ?

"Nous avons vérifié à Aurigny qu'un seul des canons remontés de l'épave peut, à cause de sa masse métallique, perturber l'orientation du compas magnétique de 90 degrés. Ainsi, pour éviter toute erreur de navigation lorsque le Soleil est caché, le recours à un compas optique pouvait être crucial même à cette époque", relève l'étude.

Sources : Le Point

Voir : http://www.sciencesetavenir.fr/decryptage/20130312.OBS1589/le-mystere-de-la-pierre-du-soleil.html

Les secrets de l'épée Viking

Par Le 24/04/2016

 

Les Vikings comptaient parmi les guerriers les plus féroces de leur temps. Parmi eux, seuls quelques individus triés sur le volet étaient autorisés à porter l'arme ultime : la redoutable épée Ulfberht. Fabriquée avec un matériau secret qui, des siècles durant, allait rester inconnu des autres peuples, cette épée, révolutionnaire par sa technologie, était aussi une oeuvre d'art.

Considérée comme l'une des meilleures épées jamais forgées, elle demeure une arme dangereuse, plus d'un millénaire après son élaboration originelle. Pourtant, les secrets de sa conception, de sa composition et de son usage n'ont pas tous été dévoilés. En associant les techniques scientifiques les plus modernes à une rigoureuse enquête menée par des historiens et des archéologues, ce film propose une reconstitution de la fabrication de l'Ulfberht, qui révèle enfin tous ses mystères.

Sources : Arte + Youtube

Voyage au centre de la terre

Par Le 23/04/2016

Le Snæfellsjökull est l'un des volcans les plus renommés d'Islande, cela grâce à un auteur français, Jules Verne, qui situa l'entrée vers le centre de la Terre au sommet de cette montagne dans son roman Voyage au centre de la Terre. De plus, les ésotériques pensent que le volcan est le centre de pouvoirs spéciaux.

800px iceland snaeffels

Image satellite du Snæfellsjökull

Article wikipédia

 

 

Un temple druide découvert en Ecosse

Par Le 23/04/2016

 

Ce serait une découverte archéologique majeure. Un éminent historien assure que le mystérieux réseau de tunnels souterrains de Gilmerton, dans la banlieue d’Edimbourg, est un ancien temple druidique.

Gilmerton3

Une affirmation qui mettrait fin aux nombreuses spéculations qui entourent les origines de cet étonnant dédale de couloirs et de chambres sculptées dans du grès. Repère de sorcières au moyen-âge ? Cachette pour des Templiers ? Refuge de contrebandiers d'alcool ? Toutes les hypothèses ont été évoquées au sujet de ces caves sans qu’aucune ne soit vraiment prise au sérieux.

Le site, dont la première mention remonte à 1724, déroute tous les experts. Sauf Julian Spalding, l'ancien chef des musées et des galeries de Glasgow. Lui assure cette semaine que le souterrain est certainement un ancien temple druidique vieux de plus de 2 000 ans.

Selon lui, le temple a été délibérément enterré par les anciens prêtres pour protéger son caractère sacré. Ce qui expliquerait pourquoi deux passages sont toujours bloqués par des décombres, alors que beaucoup imaginent qu'il s'agit de pierre d'excavation. «L’ensemble est magnifiquement cohérent et tout indique que c’est une équipe d'artisans hautement qualifiés, aidés par de nombreux assistants et guidés par un architecte, qui ont été à l’œuvre», s’enthousiasme ce spécialiste des arts premiers.

«La disposition des chambres et des passages est très élaborée, poursuit-il, et les murs de séparation sont souvent remarquablement mince. Toutes les formes au sein de la cave sont courbes, une particularité de la culture celtique,» note également l'historien.

Selon lui, le site cumule les indices qui plaident pour son hypothèse antique : «Les druides étaient connus pour se rencontrer en secret, dans les bois et les grottes, loin des habitations. Or Gilmerton est sur une haute crête, marquée par la présence de mégalithes, qui donne sur Cramond, le site du premier peuplement humain connu en Ecosse ». Ce qui fait dire à l’historien que ces tunnels remontent probablement à l'âge du fer.

Druide

Si ces affirmations se vérifient, Gilmerton revêtirait une importance patrimoniale capitale. Non seulement parce que le site est dans un très bon état, mais aussi parce qu’il serait la première preuve archéologique suceptible de décrire le sacerdoce sophistiqué des druides dont le secret s’est perdu avec les conquêtes romaines. Rien que pour cela, Julian Spalding estime que Gilmerton Cove, qui a été ouverte à la visite il y a treize ans, pourrait être inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

http://www.directmatin.fr/patrimoine/2016-03-08/un-temple-druide-decouvert-en-ecosse-724496

 

Un ancien grog scandinave

Par Le 18/04/2016

 

Patrick McGovern, un archéologue et chercheur en biologie moléculaire est parvenu à retrouver la recette d’un Grog bu par des civilisations scandinaves antérieures aux Vikings. Grâce à ces résultats, le breuvage est désormais fabriqué et commercialisé par la brasserie américaine Dogfish Head Brewery. Grâce à Patrick McGovern il est désormais possible de se sentir l’âme d’un ancien guerrier nordique. Avec l’aide de la brasserie Dogfish Head Brewery, l’archéologue et chercheur en biologie moléculaire à l'Université de Pennsylvanie, est parvenu à recréer un "grog" bu par des civilisations scandinaves antérieures aux Vikings.

Le breuvage, retrouvé à la base dans des sépultures de personnes de hauts rangs, est désormais disponible auprès de certains magasins d’alcool aux Etats-Unis. Pour réaliser une telle performance, Patrick McGovern a analysé chimiquement les traces de boissons déposées sur d’anciens récipents provenant de quatre sites différents, en Suède et au Danemark. Les résultats de l’étude indiquent que le grog s’apparente à une sorte de bière particulièrement complexe. Le breuvage est un mélange à base d’alcool d’orge, de blé ou de seigle. Dans certain cas, les chercheurs ont même identifié des résidus de vins importés d’Europe du Sud. A cela, sont ajoutés du miel, des canneberges et des herbes comme du myrte, du genévrier ou encore de la résine de bouleau. Un breuvage étonnamment bon "Avec tous ces ingrédients, vous pouvez pensez que la boisson retourne l’estomac. En réalité si vous les mettez avec le juste équilibre et la juste quantité le goût est vraiment très bon" indique à Live Science Patrick McGovern. En s’associant à la brasserie Dogfish Head Brewery, le chercheur est parvenu à recréer le grog pour en faire un produit commercialisé depuis octobre 2013. Baptisée Kvasir, le mélange est très fidèle à sa recette originale. La seule différence réside dans l’utilisation d’agents d’amertume, largement répandue dans la fabrication des bières modernes.


Publié par Maxime Lambert, le 16 janvier 2014



 

×